Menu des pages

mercredi 30 juin 2010

La dernière ligne droite !

Distance : 130 km
dénivelé : 1789 m

Tracé



Le profil

6 commentaires:

Unknown a dit…

Ah la la !!! Si nous avions fait une réunion préparatoire à votre départ, vous auriez évité les déboires qui furent les vôtres avant votre départ pour Bellegarde.

En effet, nous vous aurions conseillé d'éviter de vous procurer des chambres à air par le biais d'une de nos connaissances (policier, douanier, je ne sais plus) et dont la réputation n'est plus à faire. Philippe pourrait témoigner : sur un BRJ, le "collègue" a dû crever 6 fois dans la même journée. Après avoir détroussé mon mari, Il a tout bonnement "racketté" ses compagnons d'infortune.

S'il vous propose, à des prix défiant toute concurrence, des patins de freins, MEFIANCE, ce seront certainement les mêmes dont son épouse a bénéficié en 2007 sur le BCMF de Limoux et dont la mélodie "cristalline" nous a enchantés tout au long de la descente ralliant Port de Pailhères à Limoux (z'étions quittes de nous endormir me direz-vous).

Le zigoto se reconnaîtra je pense........

Certains esprits chagrins diront que nous règlons des comptes. Que nenni, nous agissons en bons citoyens et souhaitons éviter des désagréments à des copains.

Voili voilou. Je pense que vous êtes déjà dans votre lit de douleur.

PLUS QU'UN DODO avant de regagner vos pénates.

Je crois pour ma part que je vais aller lézarder à la piscine demain (et mater les éphèbes qui s'y trouvent, faut bien s'occuper), z'annoncent beau...
Mais en pensant BIEN à vous, cela va sans dire, qui terminerez de sculpter vos moltogommes.

Hasta luego. Terminez bien, prudence sur les derniers kilomètres, ne soyez pas grisés par la proximité de l'"écurie".

Bizzzzzz. Sylvie.

Anonyme a dit…

BRAVO A VOUS 3 .

félicitations !

jacqueline et joseph

simone a dit…

Bravo Sylvie pour tous les commentaires publiés, beau style et bel humour aussi.De tels messages ont bien du les faire sourire même quand leur mal aux fesses devenait insupportable(enfin j'imagine...)
On voit que vous avez de beaux souvenirs en commun.
Nous avons suivi toutes les étapes mais aussi regarder tous les commentaires...encore bravo

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Viiiiiite, quelques lignes avant que le blog ne soit clos.

Je vais vous assomer quelques instants encore de ma diarrhée, non pas verbale, mais épistolaire.

RES-PECT !!!! Vous l'avez fait, terminé, bouclé !!!
Qu'est-ce-que je suis fière !!! Chaque fois que je le peux, je claironne, je trompette, je cornemuse que 3 copains ont bouclé le Tour de France. On n'a pas fini d'en parler, de s'ébaudir et de saoûler les béotiens qui nous entourent....

Ah, que n'ai-je votre carrure pour réussir ce challenge.....

Nos échanges virtuels vont me manquer (je n'aime pas les pages qui se tournent).. Savez-vous que, mon premier geste du matin, répété plusieurs fois dans la journée, lorsque j'allumais mon ordinateur, était de foncer vous lire et éventuellement de papoter avec vous ? Aussi, si vous envisagez de faire le Paris-Pékin, voire le Tour du Monde à bicyclette, je vous donne mon aval. Il faudra que j'aiguise mes neurones pour vous livrer mes élucubrations.

En tous cas, merci de nous rappeler qu'il existe des actes gratuits que l'on accomplit pour soi, juste pour le plaisir d'aller ses titiller ses limites.

Pendant que vous prendrez un repos bien mérité, méditez cette pensée de mon copain l'homme politique américain David Lyle Boren : "Les défis vous font découvrir sur vous-mêmes des choses que vous ne soupçonniez pas. C'est ce qui vous grandit et vous pousse au-delà des limites".

Oula v'la qu'elle plombe l'ambiance en philosophant... Ce n'est que temporaire, trop longtemps j'ai mal à ma tête.

Vous bise BIEN fort et merci pour tout. Sylvie.

pierre marguier a dit…

Les compagnons du tour, Jean Louis, Robert et Yves

Tout à leur devoir, ils l’ont bouclée
leur grande boucle ondulée, capricieuse à vouloir mouiller, neiger, venter, ensoleiller
mais bien cadrée, quelquefois rallongée et par les imprévus dérangée.
La géographie de l’école primaire maintes fois récitée, enseignée et depuis oubliée,
ils l’ont maintenant enchaînée dans leurs longues pédalées
et mémorisée dans leurs mollets bronzés en parcourant ces routes goudronnées,
sans jamais dérailler et sans jamais déchausser ou si peu qu’il faut l’oublier.
Bien sûr il a fallu parfois crever au propre comme au figuré,
mais ils ont toujours su trouver la bonne rustine, regonfler et redémarrer pour se dépasser.
A Roncevaux ils ne sont pas passés, mais à proximité, ils se sont hissés
Ont transpiré, mouillé, séché et l’espagnol Bahamontès ont égalé.
Il n’y eut pas de faux cols, dans cette randonnée
Pas même ceux de la bière du soir pour réhydrater ces hommes parfois lyophilisés.
Seulement de vrais cols au sommet desquels les sacoches se sont inquiétées
De la descente qui suivrait quand elles louchaient sur les patins usés.
Tels les héros de la littérature classique, ils ont construit leur épopée.
Mais ne vous y trompez pas, cette version éthérée et édulcorée n’est que demi réalité.
Yves est rentré. Je l’ai rencontré. Dans la rue, il m’a raconté,
dans un contact plus rapproché par les centimètres de la taille perdus, en énergie transformés.
Ce fut un bout d’intimité avant d’autres, sur le trottoir, mais la vérité
n’a appartenu qu’à eux, vécue dans l’instantané.
Ce sont des hommes bien nés, bien re traités et re cyclés.
Amour, gloire et beauté, ce n’est pas que de la télé,
Nous avons aimé le récit de leur randonnée.
Nous leur rendons la gloire bien méritée.
Ils nous reviennent en beauté, bronzés cuivrés.
Quoique le bronzage cycliste est très particulier
Et nous leur conseillons d’aller sur la plage le peaufiner
Dans un repos bien mérité.
Bravo.